RésuméDès que j’ai vu ma porte de sortie, je l’ai prise. Je suis rentrée à New York et j’essaye de refaire ma vie. Malgré le mouchard dans ma cheville, Crow n’est pas parti à ma recherche. Il ne m’a même pas appelée. Je lui ai avoué l’ampleur de mes émotions, mais il m’a rejetée de façon cruelle. Peut-être qu’il m’a oubliée. Un jour, je rentre chez moi et j’aperçois une pile de boutons sur le comptoir. Ce n’est pas moi qui les ai laissés là ; il n’y a qu’une seule explication pour leur présence. Peut-être que Crow ne m’a pas oubliée après tout. |
Mon Avis
Bien…
Je vous avoue que je ne sais pas très bien par où commencer cette chronique.
Peut-être par un Merci tout simplement. Merci Penelope Sky d’avoir écrit les trois tomes de la série bouton. Merci d’avoir créé Pearl et Crow. Alors tout n’est pas parfait., mais la perfection c'est ennuyeux!
Cette fin m’a paru à la fois trop rapide et trop longue. Trop longue, parce que j’avais tellement bien perçu les sentiments de Pearl à l’égard de Crow et inversement que je n’avais peut-être pas besoin d’autant de chapitres et de texte redéfinissant tout cela. Trop rapide, parce que le nœud Cade/Bones/Pearl aurait mérité plus de texte à mon goût. Cela m’a donné un sentiment de vite expédié.
Bon. C’était votre choix, je l’accepte.
Revenons par contre à ce qui fait la force de votre livre. Pendant toute la lecture de ce dernier tome, une chanson (que j’aime beaucoup) tournait dans mon crâne. Elle s’appelle « j’irais jamais sur ton Islande ». Elle parle d’une femme qui explique à celui qu’elle aime qu’elle n’ira jamais sur son « Island » . Sur sa terre à lui (c’est métaphorique on est bien d’accord). Dans son monde à lui. Je n’ai pu m’empêcher de faire le parallèle avec Pearl. Elle ne veut pas aller sur « l’Island » de Crow. Elle ne veut pas de la vie, l’amour qu’il lui propose. Elle veut que Crow vienne sur sa terre à elle. Son monde à elle. Attention, on ne parle pas d’un endroit physique, elle irait vivre dans la rue s’il le fallait.
Non.
On parle de cette zone que l’on a tous au fond de nous. Ce morceau qu’on ne partage qu’avec l’être aimé. Notre Island.
Notre âme.
Notre entité.
Notre moi profond.
Crow offre à Pearl le monde sur un plateau d’argent et la lune en plus. Tout. Il lui offre tout. Sauf ce petit bout de lui. Et Pearl est capable de lui dire « j’irais jamais sur ton Island je veux que tu viennes sur la mienne ». Dans MA lumière. Les voir se déchirer, camper sur leurs positions respectives, l’une dans la haute estime qu’elle a d’elle-même et l’autre dans le dénigrement de ses capacités à aimer est magnifiquement bien décrit et superbement exploiter. Oui ce n'est pas être bouffi d'orgueil que de ne vouloir de celui à qui on offre son corps, son cœur, son âme que le meilleur. Que ce qu'il n'a jamais donné à personne d'autre.
Il est évident qu’en dehors des circonstances particulières qui les ont amenées à se rencontrer et à s’aimer, cette histoire entre Pearl et Crow n’aurait jamais pu exister.
Mais après tout, qu’est-ce donc que l’amour, sinon la rencontre d’âmes différentes dans des circonstances particulières ?
Gaïa
Je sais comment tu l'imagines
L'île que tu aimerais habiter
Elle a des vallées bleu marine
Et des brisants de livres anglais
Mais moi, elle ne me fait pas rêver
J'irai jamais sur ton island
Elle est trop seule, elle est trop grande
Je me sentirais mal à l'aise
Dans tes criques, sur tes falaises
J'irai jamais sur ton island
C'est pas la peine que tu m'demandes
Ton île, c'est pas mon hémisphère
Tu vois l'éden et moi l'enfer
Tu sais comment je l'imagine
L'île que je voudrais habiter
Pas besoin de carte marine
De boussole pour y aborder
C'est ici que j'aime respirer
J'irai jamais sur ton island
Elle est trop seule, elle est trop grande
Ton rêve est différent d'mon rêve
Si j'y vais, j'mourrai sur la grève
J'irai jamais sur ton island
C'est pas la peine que tu m'demandes
Je respecte ta rêverie
N'exige pas qu'elle me sourit
Je ne veux pas d'une autre island
Que la terre où j'suis devenue grande
Mon rêve n'est pas d'aller ailleurs
Mais qu'ici tout devienne meilleur
Que le monde soit comme une island
Voilà tout ce que je demande
Que chacun y trouve sa plage
Au soleil jusqu'au bout de l'âge, de l'âge