Le résuméAu cours de ses missions, Hancock a plus d’une fois croisé le chemin du KGI – comme adversaire ou comme allié. Rebelle et secret, Hancock joue un jeu complexe et il est bien difficile de savoir pour qui il se bat. Une seule chose est sûre : il ne laisse jamais rien ni personne le détourner de son devoir. Jusqu’au jour où on lui confie une prisonnière qu’il doit mener vers son funeste destin. Elle est la première femme à toucher son coeur de pierre… Doit-il sacrifier celle qu’il aime à des intérêts supérieurs ou l’épargner et ainsi renoncer à l’occasion d’éliminer son ennemi de toujours ? |
Mon avis
Maya, Maya, Maya… tsst tsst tsst (imaginez que je dis cela en secouant la tête de manière attristée). Ma p’tite Maya comment en est-on arrivé là ? Je crois que j’aurais pu intituler cette chronique « ça aurait pu être bien ».
Maya je suis fâchée. Non, quand on a votre talent, votre capacité à écrire de belles histoires, votre imagination fertile, non on ne peut pas essayer de me vendre un KGI 10 rédigé de cette manière. Vous savez Maya, je suis une de vos plus grandes fans. Je vous ai découvert avec la série Rush. Bon Dieu que c’était bien ! Bien écrit, bien amené, bien vendu tout bien quoi. Et vos historiques rooooooo lalalala Maya les Mac Cabe et toussa toussa… Et puis KGI. Badaboum gros gros coup de cœur pour le premier. Comme j’avais du retard dans la série (eh râlez pas, vous verriez ma PAL, hein…) j’en ai mangé du KGI. Bon celui sur Donovan, déjà j’me suis dit pfiuuuu Maya elle est fatiguée. Alors quand ce tome 10 sur Hancok débarque, je suis au taquet. Je me dis, Maya elle a tout compris, les Kelly on s’essouffle, elle part sur un personnage secondaire p*tain on va kiffer grave.
Surtout Hancock. C’est pas un chevalier blanc, il tient plus du Mordred que du Lancelot du Lac, ouais, ça va être top. Je lui rêvais une tigresse dans les pattes, une bien coriace, qui lui en fasse bien baver. Et j’ai kiffé grave Maya. Ça démarre super bien. Moyen-Orient, pays en guerre, on colle a l’actualité on ne peut s’empêcher de faire le parallèle avec la Syrie, Daesh et le reste.
Honor, une jeune femme courageuse, rationnelle, intelligente, on n’insiste pas trop sur le fait qu’elle est gaulée comme une déesse parce que son intelligence lui sert plus que son physique. Maya, j’étais en transe. Et pis arrive LA scène de sexe. C’est un des bons points de KGI c’est qu’on n’est pas submergé par les pénis (j’ai vraiment écrit ça moi ?, bref…). On arrive à cette fameuse scène jusqu’ici tout va bien.
Et là le drame. L’accident. La sortie de route. Le retour sur terre.
Honor, jeune femme américaine de 22 ans, diplômée, qui a appris l’arabe et admire la culture du Moyen-Orient, qui réfléchit, est cultivée, est partie sans papa-maman à l’autre bout du monde en mission humanitaire, survit à un bombardement, échappe à ses ennemis, bref le croisement entre Dora l’exploratrice et Mac Gyver est VIERGE !!!!! Mais merde Maya, merde ! Et vas y que je te connaisse l’extase au premier round. Alors Maya, siouplait, sortez de ce puritanisme américain de bon ton. On peut avoir connu un ou plusieurs hommes a 22 ans sans être la pétasse du quartier. On a le droit au 21e siècle de vivre quelques expériences sexuelles sans passer pour la grognasse de service. Et arrêtez de nous faire croire que LA PREMIÈRE fois c’est le paradis. Soyons réaliste c’est généralement satisfaisant pour personne et frustrant pour tout le monde. Pour le reste, je dirais ça se laisse lire… c’est toujours aussi bien tourné, aussi bien vendu… dommage que ça tombe dans la facilité… Maya, refaites-moi un beau livre, siouplait. Moi j’ai traîné la virginité de cette héroïne jusqu’au bout du livre comme un boulet… comme quoi… on s’arrête à peu de choses…Il y avait tellement à faire avec le thème central du livre. Peut-on tout sacrifier pour l’intérêt supérieur ? Visiblement, non..En tout cas pas le cliché de la vierge et du macho de service!
Gaia