Deux ans plus tôt, le petit Noah Garrisson a disparu. Et même si son corps n’a jamais été retrouvé, personne n’en doute : le petit garçon de deux ans est mort noyé dans l’océan Pacifique après être tombé d’un ponton. Personne, sauf sa mère, Ava, qui depuis cette nuit de cauchemar, a sombré dans une grave dépression. Enfin de retour chez elle à Neptune’s Gate, le manoir de Church Island où elle vit avec son mari, Ava se met à avoir d’étranges et perturbantes visions : celles de Noah sur le ponton, dans la nurserie… Et si ces visions la font douter d’avoir encore toute sa raison, elles lui donnent aussi la force de continuer à croire que son fils est encore en vie. Cette intuition est si forte qu’elle s’en fait le serment : à présent qu’elle est revenue chez elle, elle va tout faire pour découvrir ce qui s’est réellement passé cette nuit-là, et pour percer les secrets que lui cache son entourage. Ce qu’elle ne sait pas encore, c’est à quel point est dangereuse, perturbante, la vérité qu’elle devine cachée derrière les brumes de Church Island, cette île coupée du monde…
Ca fait quelques mois comme vous savez que j’ai posé de côté mes petits polars, trop durant des années, une sensation de toujours avoir la même chose ou de ne plus être surprise…
Pourtant depuis Noel je louchais sur ce roman très prometteur au synopsis intriguant, malheureusement le soufflé est bien retombé.
Ava est en pleine dépression, a tenté de se suicider et sort tout juste d’un asile psychatrique, enfermé plusieurs mois plus tôt suite à la disparition de son fils unique Noah.
L’enfant a disparu un soir de Noel profitant d’une réception au manoir de ses parents, pour sortir de son lit, et aller dehors au bord de l’océan.
Dévastée par le chagrin Ava tente de survivre mais surtout de faire comprendre à son entourage que Noah n’est pas mort noyé mais enlevé par un tiers .
A cette bataille ajoutons des membres d’une même famille vivant sous le même toit, riche, exubérant mais surtout tous emplis de haine à l’égard des autres, vieilles rancœurs et jalousie sont au centre de ce polar à a Hercule Poirot.
Tout le long on se demande si Ava est folle ou bien au contraire saine d’esprit, si quelqu’un de son entourage ne serait pas lié à la mort de l’enfant, quel secret inavoué a pu mené à une telle horreur et si au contraire la famille ne ment pas pour protéger Ava de la vérité qui pourrait la détruire à tout jamais.
Voilà en gros, un roman qui promet une belle claque, des situations terribles, de l’horreur, de l’angoisse, dans ce huit clos et pourtant….on attend, durant plus de 400 pages on espère, on prie pour que cette baffe mémorable fasse son entrée.
Le récit est long, mal dosé, et répétitif.
Les personnages sont mystérieux mais ne donnent pas plus envie que cela d’approfondir l’analyse et l’enquête.
Le finale effectivement est explosif, en l’espace d’une dizaine de pages on en prend plein la figure, révélations et retournements de situations à souhait, mais malheureusement il est trop tard pour le lecteur, qui a force de trop espérer en vient à ne plus être surpris ….
UN roman que je ne conseillerai pas mise à part pour le fan d’Agatha Christie et point barre !
Merci à ma Brenda de choc Book’n Love qui a fait cette lecture commune à mes côtés J