RésuméEn rejoignant le clan des Mac Cleod pour fuir le mariage forcé auquel son père, le laird des Mac Dougall, veut la soumettre, Énéa n’avait qu’une idée en tête : retrouver sa mère, dont on lui a toujours caché l’identité. Elle n’imaginait pas une seconde que leur chef, le charismatique Calum, désireux de provoquer ses ennemis, ferait d’elle sa prisonnière… et sa maîtresse. Est-elle condamnée à n’être qu’un objet de représailles entre les deux clans ? Heureusement, au lieu du guerrier brutal qu’elle redoutait, c’est un homme doux et attentif qu’elle découvre dans sa couche. Un homme qu’elle n’a bientôt plus envie de quitter, même si, elle le sait, celui-ci est promis à une autre… |
Mon avis

Ouep ! J’assume.
Et en plus, je ne regrette pas mon expérience. Parce que tout ce que j’étais en droit d’attendre d’un roman parfaitement exécuté était là. On n’a pas le choix dans ce genre-là, que d’avoir une excellente maîtrise de l’époque que l’on décrit. Laura Black nous démontre qu’elle a bossé son sujet sur la période Jacobite qui a secoué les hauts plateaux. L’histoire (déjà vu, oui et alors ? Vous avez déjà mangé de la tarte aux pommes, ça vous empêche pas d’en reprendre quand elle est bonne !) est écrite avec brio.
Il y a en effet un classicisme de belle facture dans ces lignes. Un style impeccable, une syntaxe au cordeau, un vocabulaire riche et varié. Et parfois, voire même souvent, pour ne pas dire toujours, il n’en faut pas plus pour passer un excellent moment. Ça a été mon cas et je vous recommande ce voyage dans l’espace et le temps que j’espère vous saurez apprécier tout comme moi !
Gaïa