
Incapable de dire non au séduisant et énigmatique inconnu qu’elle vient de rencontrer dans un bar, Mia Dennett, jeune héritière d’une des familles les plus en vue de Chicago, accepte de le suivre jusqu’à chez lui. Sans savoir qu’elle a commis une grave erreur. Et qu’après ce soir-là rien, jamais, ne sera plus comme avant.
Avec Une fille parfaite, Mary Kubica mène un récit à trois voix fondé sur une construction incroyablement précise et ingénieuse. Sans jamais le déflorer, l’auteur confère profondeur et intensité au mystère qui entoure le kidnapping de Mia ― jusqu’à la révélation finale qui fait voler en éclats les apparences et donne toute son ampleur à cette histoire bouleversante.
Vous n’oublierez pas Une fille parfaite.
Vous n’oublierez pas Mia
Me revoici avec un bon petit polar, et ca me manquait terriblement je dois l'avouer, et je suis contente d'avoir découvert cette lecture qui dormait dans ma liseuse depuis quelques temps.
Déjà parce que la couverture est sublime, mais parce que finalement ce roman n'est pas que un polar, mais c'est également un drame et bien plus encore.
Nous avons là une jeune femme Mia qui a tout pour être heureuse en apparence.
Fille d'une riche et célèbre famille, belle, jeune, exercant un métier qu'elle adore...elle a tout ...mais en profondeur c'est autre chose.
Sa vie va basculer le jour ou elle est kidnappée par un inconnu et qu'il l'emmène loin, dans un chalet reculé de tout, durant des semaines.
Une longue survie se met en marche, et les questions fusent. Qui est cet homme, que lui veut il , va t il la tuer et combien temps ca va durer ...
Le récit est vu de différents narrateurs, tour à tour nous avons les vécus du flic, du ravisseur, de la mère de Mia...et petit à petit alternant entre passé, et présent nous pouvons construire le puzzle de la vie de Mia.
Nous découvrons donc ainsi qui elle était réellement, ses relations familiales compliquées, le rôle de ses parents dans sa vie, ses attentes, ses peurs...
Mais parallèlement à cela, nous vivons sa séquestration au jour le jour, et nous assistons à quelque chose : le
Syndrome de Stockholm
L'homme qui lui faisait tellement peur, qui peut lui ôter la vie dès qu'il le souhait, devient finalement au fil du temps sa seule figure amicale, le seul lien la rattachant à la vie et au monde.
C'est assez long je l'accorde, et plus d'une fois j'ai eu envie d'arrêter, mais la curiosité l'emportant, je continuais et je ne regrette pas du tout.
Le finale est explosif à souhait, retournement de situation, découverte des mensonges et du plan machiavélique du départ...
On peut s'attendre à ce résultat si l'on reste attentif tout du long, mais le pourquoi de la chose non, et ca c'est assez bon, tordu, et fort ..
Ce roman traite de sujets forts tels que la solitude, la peur, la figure paternelle, la reconnaissance, et j'en passe ...
Une chose est certaine, lorsque l'on referme le roman, on se dit que les apparences peuvent être trompeuses, et que par haine la nature humaine peut pousser au pire des scénarios et surtout à une vengeance effroyable !!